C’est comme si, à tant fréquenter cet éden breton dont les princes sont des chevaux, Michèle Le Braz avait enfin trouvé l’harmonie animale et végétale que l’époque saccage et lui refuse, et nous refuse à tous, et qu’elle nous restitue, parce...

Petit pêcheur, pêcheur côtier, voilà comment la nomenclature officielle française les nomme. Petit parce qu'ils partent pour quelques heures, à la journée, la marée. Parce que cette pêche se pratique près de chez eux, sur de petits bateaux, dans des lieux qu'ils connaissent comme leur poche.

Je tiens que l’art commence à cet instant précis ou deux corps, l’animal et l’humain, ne font plus qu’un. Le centaure est l’incarnation du désir. C’est ce que ne craint pas de montrer, aujourd’hui, Michèle Le Braz. Elle est le témoin et le metteur en scène d’un amour...

Lorsqu’on prépare un voyage, on s’intéresse d’abord à l’objectif, c’est à dire la destination, les visites, les rencontres, les découvertes… et tout ce qui sera raconté au retour ou fera l’objet d’un compte rendu. Pour cela, il va falloir passer un certain temps dans les moyen de transports. Et là, c’est un tout autre monde.

Dans mes rencontres avec une ville, un pays, mes yeux se soudent à « l’esprit du lieu » (Genius Loci en latin) forgeant ainsi mes images et ma narration visuelle...

C’est comme si, à tant fréquenter cet éden breton dont les princes sont des chevaux, Michèle Le Braz avait enfin trouvé l’harmonie animale et végétale que l’époque saccage et lui refuse, et nous refuse à tous, et qu’elle nous restitue, parce...

C’est comme si, à tant fréquenter cet éden breton dont les princes sont des chevaux, Michèle Le Braz avait enfin trouvé l’harmonie animale et végétale que l’époque saccage et lui refuse, et nous refuse à tous, et qu’elle nous restitue, parce...

Mon premier voyage en Afrique, au Mali, fut certainement le plus marquant. Dès ce premier soir de février 2000, après l’atterrissage à Bamako, s’opéra une transition brutale, source d’une charge émotionnelle immense. La chaleur, les gens, le bruit, les effluves... Tout de suite j’ai su que je retournerais en Afrique.